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5 avril 2017 3 05 /04 /avril /2017 06:32

L'étincelle

La vie est un long chemin sur lequel nous avançons. Au commencement, nos parents nous accompagnent, nous soutiennent au moindre faux pas, nous montre la route à suivre. Autour de nous, à perte de vue, s'étendent d'immenses champs de fleurs, dont le parfum restera inoubliable.

Puis nous grandissons, vite, trop vite. Nous nous sentons à l'étroit dans cette prairie, car nous savons qu'il y a tant d'autres choses à découvrir... Mais tant de direction à prendre !!! Pourtant, nous trépignons d'impatience, puis nous voilà partis, désormais seuls, vers de nouvelles aventures...

Nous entreprenons notre marche par un petit sentier, qui nous conduit vers un grand chemin. Notre cœur crépite de mille feux.

Alors, pour gagner du temps, pour atteindre plus vite notre rêve, nous bifurquons un peu, en coupant à travers champs. C'est alors que nous trébuchons sur les premiers cailloux, que nous nous piquons aux premières ronces. Mais rien n'altère notre courage et notre soif de découverte. A l'intérieur de nous une flamme vacille, c'est la flamme de l'espoir... Car nous savons qu'il existe des milliers de routes, et peu importe le temps, peu importe les embûches, il nous est possible de changer de direction quand bon nous semble.

Une fois remis sur le chemin, nous avançons encore et encore, à la recherche de notre éden, où s'étendent ces champs de fleurs, au parfum inoubliable.

Nous arrivons à un carrefour, toutes les routes semblent identiques.. Nous ne savons plus dans quel sens nous diriger, le doute s'installe, nous sommes bel et bien perdus...

Nous tentons désespérément de faire marche arrière, mais c'est impossible !!!  Alors, résignés nous prenons le premier chemin qui vient, ce dernier très escarpé est bien difficile à parcourir, nous nous blessons, nous nous épuisons, nous nous embourbons...

Après bien des difficultés nous parvenons afin à nous sortir de cette situation, mais découragés, nous ne savons plus quel sens donner à notre vie !!!. Nous sommes si fatigués... La flamme qui nous animait, s'éteint petit à petit. Nous errons sans véritable but, sans espoir.

Mais la vie a ce quelque chose de magique et de merveilleux. Dans ces moments de doute et d'incertitude, à la croisée des chemins, il y a toujours quelqu'un... Quelqu'un qui sait, quelqu'un qui comprend, quelqu'un qui a juste envie de nous tendre la main, pour nous aider à nous relever, pour nous guider. Ce quelqu'un qui nous propose de faire un bout de route, ensemble, sans rien attendre en retour... Ainsi nous retrouvons notre chemin.

Alors dans notre cœur, il y a comme une étincelle, et la flamme est à nouveau ravivée... Et notre cœur brûle de mille feux...

Parce que nous savons, parce que nous comprenons... Alors le buste droit, la tête bien haute, nous avançons à nouveau fièrement et sûrement... Car à présent, nous aussi nous savons...Nous savons qu'à notre tour, un jour, à la croisée des chemins, nous serons nous aussi l'étincelle qui ravivera l'étincelle dans le cœur de quelqu'un...

Alors dans notre cœur brûle un grand feu de joie

 

                                                                                                  Valérie. F

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10 mai 2015 7 10 /05 /mai /2015 07:23

Depuis quelques jours,

Au bord de la rivière,

Un crapaud a élu domicile.

Je suis tombée nez à nez avec la créature...

J'aime et respecte aussi bien le monde animal que végétal.

Mais cette chose gluante, repoussante,

Ne m'inspire que peu de confiance...

Même si, dit on, c'est une créature mythique,

Petite fille, j'ai été bercée par les comtes de fée,

On m'a toujours dit que les crapauds se changent en prince,

En échange d'un baiser...

Mais je n'irai pas jusque là.

Dans un premier temps je tente de l'effrayer,

Je hurle,

Je tape des pieds.

Il reste là régnant en souverain.

Il me lance même quelques œillades,

Comme pour me charmer,

Puis un regard langoureux,

Avec ses gros yeux globuleux et malicieux.

Je me dis que finalement,

C'est une créature qui a son charme,

voir même fort sympathique,

D'ailleurs il semble vouloir communiquer...

Il entrouvre sa gueule,

Et m'offre un magnifique rictus.

Avec élégance et délicatesse

Il se gonfle et éructe...

Et de ce cratère gigantesque,

Jaillit une impressionnante coulée de bave.

Il me regarde à nouveau

Et me lance un qu'OUA étonné.

Puis me tourne le dos et disparaît...

V.F

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 05:17

CAUCHEMAR

 

 

    Cette nuit là,  Clotilde a beaucoup de mal à trouver le sommeil. Elle a beau se tourner et se retourner, elle ne parvient pas à s'endormir.

La maison est silencieuse, ses parents dorment depuis longtemps...

 

    Elle a toujours eu peur de la nuit. Lorsqu'elle était petite, sa maman la rassurait avant  qu'elle ne s'endorme. Elle lui racontait souvent, que si lui arrivait de faire de mauvais rêves, il suffisait de dire la formule magique "Bouda ouda boudaoua... et de penser à quelque chose de merveilleux.

 

    Clotilde sourit en y pensant... Et  se met à songer à la journée de demain. Elle doit retrouver Léa au parc... Elle finit par fermer les yeux et commence un joli rêve...

 

    Elle est au parc avec Lea. Son amie s'est cachée et Clotilde la cherche... Elle voit le bras de son amie qui dépasse derrière un arbre. En riant, elle court vers elle. Mais derrière l'arbre se trouve une horrible sorcière. Elle a un sac en plastique et regarde Clotilde d'un air menaçant.. Elle froisse son sac  en ricanant "je vais t'attraper". Clotilde court de toutes ses forces, et tombe.

 

     Elle se réveille en sursaut, et se rassure. Ce n'est qu'un mauvais rêve. Mais elle entend un drôle de bruit, un bruit qui lui semble familier." Oh non!, cela ressemble à un sac en plastique que l'on froisse".

    Clotilde répète alors la formule magique, qui marchait si bien quand elle était petite : bouda ouda .... Mais le bruit s'approche de plus en plus. "Je rêve et Je vais me réveiller, je vais me réveiller", se dit elle pour se rassurer.

 

    Elle appelle ses parents, mais ils ne répondent pas. Elle prend alors une grande bouffée d'oxygène, et tente d"allumer sa veilleuse.

"Oh non, dit Clotilde en éclatant de rire.... Pistache son chien a fouillé dans les poubelles et sa tête est restée coincée dans la anse du sac en plastique...

 

    Elle le serre alors contre elle... "Ton rôle est de me protéger et non de me faire peur" Elle éteint la lumière et s'endort le sourire aux lèvres.

 

 

                                                                                                                                    Valérie.F

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 10:27

L'oeuf

 

 

     La poule vient de pondre un oeuf. Mais dans ce dernier, il y a deux embryons. Ils grandissent donc ensemble, même s'ils sont un peu à l'étroit, ils savent qu'un beau matin, la coquille va céder.

 

     Chaque instant passé dans la coquille, ils s'encouragent,  et quand l'un a du mal à se développer, l'autre prend le temps de l'attendre. Quand l'un doute, l'autre le rassure. Ils sont très complices, et ont hâte de voir le jour. Ils ont des tas de projets en commun, mais il reste 5 jours d'incubation...

 

     Le 5 ème jour arrive enfin. Fièrement, ils cassent ensemble la coquille, et découvre leur poulailler.


     Quelques temps plus tard, l'un des poussin annonce une terrible nouvelle à l'autre : "Tu sais, j'ai l'intention de partir à la découverte du monde, mais je te promets je reviendrai."

 

     Il part donc, et reviens plusieurs mois après. Mais tous deux ont bien changé... Ils sont devenus deux jeunes poulettes, et ont un peu de mal à se reconnaître.

 

     Mais la poule qui a pondu l'oeuf reconnaît immédiatement sa progéniture. Elle appelle son autre poulette pour lui signaler son arrivée. Cette dernière accueille sa moitié les ailes ouvertes. La seconde encore sous le charme de sa grande aventure, est toute émue. Elle est très heureuse, et à tant de chose à raconter, mais surtout, elle a hâte de présenter le jeune coq dont elle est éprise.

 

     Mais sa jumelle ne lui en laisse pas le temps. Elle lui dit " " tu m'as beaucoup manqué, merci d'avoir tenue ta promesse, je voulais te revoir une dernière fois, car à mon tour je pars. Je vais tenter ma chance dans un autre poulailler et je ne sais pas si je reviendrai"

 

     La seconde poulette l'écoute, tête baissée, pour cacher ses larmes, tout en grattant le sol. Puis elle lève les yeux et dit :

"La vie ne sera plus comme avant, mais je souhaite que tu trouve ton bonheur comme j'ai trouvé le mien... La vie fait que parfois les êtres proches se séparent, mais rien ne pourra dénouer les liens qui nous unissent. Je sais que les opportunités sont éphémères, il faut saisir ta chance, va donc..."

 

 

                                                                                                                                                                                                                                                                  Valérie.F

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 10:14

UN AN S'EST ECOULE

 

Un an s'est écoulé,..

 

Avec des moments de tourments,

Avec des moments d'allégresse.

 

Avec des moments de tristesse,

Avec des moments de joie.

 

Avec des moments de désillusion,

Avec des moments d'espoir.

 

Avec tous ces moments,

Qui font la vie...

 

Un an s'est écoulé

 

Mais les liens qui nous unissent,

N'ont fait que resserrer notre amitié.

 

Mon plus beau cadeau, serait de t'offrir mon rêve,

Celui de pouvoir me coller des ailes dans le dos,

Pour m'envoler très haut,

S'il pouvait se réaliser,

Je te le donnerais.

 

Mais ce n'est qu'une illusion,

Alors je reviens à la réalité,

En laissant parler mon coeur.

 

Parce que je suis heureuse et fière,

De marcher à tes côtés,

Parce que tu es toi,

Parce que la vie est merveilleuse.

 

Je n'ai qu'un souhait à formuler,

- que ton souffle soit un vent de sagesse,

- que tes larmes soient un torrent de quiétude,

- que ton regard rayonne de bonheur,

- que ta vie soit une tempête de pétales de rose...

 

 

                                                                                  Valérie.F

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 07:41

 

 

ADOLESCENCE

 

 

 

 

 

Elle a de longs cheveux noirs,

Qui tombent en cascade.

Un sourire magnifique,

Et de grands yeux bruns,

Qui lui donnent un air angélique.

 

Elle est la féminité,

Elle a l'élégance, et la beauté.

La joie de vivre,

Et de la bonne humeur à revendre.

 

Elle est... Nous devrions dire,

Elle a, l'insouciance de son âge,

Elle a 17 ans, tout simplement.

 

Dans une autre réalité.

Au réveil par exemple,

Elle a de longs cheveux noirs,

Tout ébouriffés...

Un sourire crispé...

Une voix rauque...

Qui lui donne un air de sorcière,

On la nomme alors Robert...

 

Alors, même si en vérité, c'est un boucan

Tel Attila...

Au passage d'Aurélia,

Tout y passe...

 

Elle est... Nous devrions dire,

Elle a, l'insouciance de son âge,

Elle a 17 ans, tout simplement.

 

Et même si on y laisse quelques plumes,

Il faut bien que jeunesse se passe...

Même si nous y gagnons,

Quelques cheveux blancs.

 

Elle reste notre petite Aurélia

Avec l'insouciance de son âge,

Avec ses 17 ans,

Tout simplement

 

 

 

 

  Valérie.F

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 07:31

MON AMIE

 

 

Aujourd'hui est un jour important,

Tu arrives à un âge,

Où il faut tourner la page.

 

 

La vie est merveilleuse,

Et tu le sais.

Même si jusqu'à présent, elle ne t'a rien épargné,

Dès maintenant, tu mérites d'être heureuse.

 

Toutes ces épreuves endurées,

Il te faut les oublier,

Et tirer un trait sur le passé.

Pour continuer de vivre avec ta force intérieure,

Ta sagesse, ta maturité.

 

Le bonheur est là,

L'amour à nouveau te sourira,

Ta vraie vie va enfin commencer,

Et celle là tu vas l'adorer.

 

La vie a quelque chose d'étrange et de merveilleux,

Certains disent que la vie,

Est faite de coincidance, de hasard, de magie,

Moi je pense qu'il y a tout simplement Dieu.

 

J'ai un voeu à formuler,

Si tu le veux,

Rendez vous l'an prochain,

Pour sourire de tes chagrins,

Et ne parler que de bonheur.

 

 

 

 

Valérie.F

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 07:17

 

 

IL ETAIT LA

 

 

    Il était là, emmitouflé dans ses draps blancs, lorsque j'entrais dans la chambre... Tout en silence, je m'avançais vers lui. Je le regardais.

En fait, je pensais qu'il dormait, qu'il allait ouvrir les yeux et me sourire...

 

    Mais j'eus quand même une drôle d'impression, en m'approchant un peu, je le vis là, les traits tirés, le teint si pâle. Il paraissait soudain si fragile, si vulnérable. Et impuissante face à ce malaise, je ne savais que faire que dire.

 

    On aurait dit un petit enfant, j'aurais aimé le prendre dans mes bras pour le bercer tout doucement, pour l'apaiser, pour le protéger contre ce mal qui le rongeait.

 

    Je lui caressais la joue et déposais un baiser sur son front. "Je t''aime lui dis je, tiens bon". Et je lui pris la main, presque malgré moi, je lançais "Tu verras, demain, ça ira bien", comme pour me persuader que les médecins s'étaient trompés,

Un peu désemparée, je dis alors "il faut que je parte"

 

    Une immense tristesse m'envahit alors, je pensais qu'ils avaient raison, qu'il ne m'avait pas entendu. Je me préparais à sortir de la chambre, mais avant de refermer la porte, j'ai tourné la tête. C'est alors que je vis une larme couler.

 

    Je suis alors partie, le coeur lourd, mais soulagé d'avoir pu lui témoigner mon affection.

 

    Quelques heures plus tard, contre toute attente, il a ouvert les yeux

 

 

                                                                                                          Valérie.F

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 06:35

 

 

 

JARDIN SECRET

 

    Il était une fois, un homme ordinaire en apparence. Pourtant, il émanait de sa personne quelque chose d'inexplicable. Un charisme qui faisait que sa seule présence, son sourire, ses mots les plus anodins soient ils, apportaient un certain réconfort. On sentait en lui une envie et une joie de vivre, d'une telle force, d'une telle ferveur... Lui sentait bien qu'il attirait les gens, mais ne comprenait pas pourquoi. Il pensait qu'ils avaient simplement envie de communiquer... Et cela le rendait heureux.

 

    Il avait un jardin secret, très secret. Il faut dire qu'il avait enduré tant de souffrance... Il avait été écorché vif, et il se protégeait au mieux pour cicatriser ses blessures.

 

    Très jeune, ses parents l'avaient inscrit à l'école de la vie... C'était un terrible endroit pour les jeunes gens, mais tous en ressortaient inflexibles. Sauf lui...

 

    Dès son entrée, il chercha un moyen de s'évader. Il y parvint très rapidement par la pensée. Il partait pour un long voyage, vers la planète du rêve. C'était tellement amusant... Mais très vite le jeu devint tellement prenant qu'il finit par ne plus faire attention et commit une imprudence. Ces professeurs se rendirent compte de ses absences fréquentes. Ils devinrent menaçants, puis à force de punition, le jeune homme fut contraint d'abandonner son rêve éveillé.


    Sous la contrainte, il devint un bon élève, bien présent, inébranlable, imperturbable, il ne laissait paraître aucune émotion. comme s'il avait subi une lobotomie, il changea du tout au tout. Plus il progressait dans les classes supérieures, plus les professeur devenaient acerbes. C'étaient ainsi qu'ils approchaient les élèves de leur grand principe d'éducation, en faire de grands hommes.


    Même s'il s'endurcit, il comprit très vite qu'il devait se battre pour ne pas éteindre cette flamme qui continuait à scintiller en lui.

Alors, il se mit à écrire ses rêves... Chaque soir, quand tout le monde était endormi.

 

    Puis il prit son envol, pour vivre pleinement sa vie. Mais il retenu cette grande leçon : L'homme n'est ni bon ni mauvais, la vérité de l'un n'est pas nécessairement celle de l'autre... Obéir est- ce renoncer à sa liberté ?

 

 

 

 

                                                              Valérie.F

 

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 06:20

 

 

 

L'INSOMNIAQUE

 

 

 

Il ne dort jamais....

Jamais plus de 24 heures,

Par journée.

C'est un être généreux,

Un être d'exception, un être fabuleux...

Un homme de coeur.

Pour lui,

Chaque être humain est son ami,

Il est toujours prêt à aider, écouter.

 

C'est pourquoi, lorsqu'il est éveillé,

(Durant quelques secondes) il marmonne tout bas...

Car personne ne se manifeste.

Cela a le don de l'agacer, le chagriner,

Alors, sans cesse il répète,

"Je ne comprends pas, je ne comprends pas..."

 

Alors,  l'homme de coeur,

Qui ne dort jamais,

Jamais plus de 24 heures...

Par journée,

Prend la position du cafard crevé,

Pour se réfugier dans les bras de Morphée.

La tête légèrement tournée...

Sa bouche entrouverte,

Laisse perler une goutte de liquide limpide,

Qui peu à peu se transforme en un filet de bave,

Pour terminer en fleuve sur son oreiller.

 

Il finti alors par se réveiller,

Et durant quelques secondes marmonne tout bas...

"Je ne comprends pas, je ne comprends pas..."

C'est la raison pour laquelle, il ne dort jamais,

Et tout le monde le sait,

Et tout le monde en est peiné...

Car il en est ainsi 24 fois par journée.

 

 

                                                                                                         Valérie.F

 

 

 

 

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